Simon Saw - Mask Generation - Agrandir l'image, fenêtre modale

Économie

Mask Generation en première ligne face au Covid-19

Interview de Simon Saw, fondateur de Mark Generation, la marque de Champs-sur-Marne, pour le magazine de Paris - Vallée de la Marne "CommUneAgglo".

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En pleine épidémie Covid-19, les masques sont devenus une denrée rare. Pour pallier ce manque, l’État a commandé plusieurs milliers de masques à la société Mask Generation, implantée à la Maison de l’entreprise innovante, à Champs-sur-Marne. Avec ses produits design anti-pollution fabriqués entièrement en France, la marque entend bien répondre à l’urgence du moment.

Rencontré il y a plusieurs semaines, quand l’épidémie de coronavirus se limitait à la ville chinoise de Wuhan, Simon Saw, le fondateur de Mask Generation, expliquait déjà à l'équipe de CommUneAgglo se « préparer à faire face » à une urgence sanitaire. Il répond aujourd’hui à nos questions.

  • CommuneAgglo : Comment Mask Generation répond à la crise sanitaire Covid-19 ?

Simon Saw : Depuis plusieurs semaines déjà, nous sommes pleinement mobilisés pour répondre à la crise que nous vivons en ce moment. Nous avons été contactés par les différents services de l’État pour augmenter nos capacités de production au maximum. Nous allons passer de quelques milliers de masques par semaine à 10 000 puis 100 000 dans les prochains jours. La Direction technique de la Direction générale de l’armement (DGA) a certifié que les capacités de filtration des masques de notre marque dépassent celles des masques chirurgicaux. Notre filtre à particules retient 99,99 % des particules en suspension dans l’air.

  • C. : Avez-vous les moyens de produire en si grand nombre ?

S. S. : Aujourd’hui, nous travaillons d’arrache-pied et sans relâche pour pouvoir augmenter les cadences de production dans les jours à venir et livrer un maximum de masques. Une centaine de personnes sont sur le pont dans les usines. Nous ne faisons pas de stock, tout ce qui est produit est directement livré un peu partout en France. Pour gagner en productivité, nous avons mis en suspens la personnalisation. On s’est vraiment concentré sur la fabrication de masques classique, sans dessins ou motifs comme on le faisait avant.

  • C. : À qui sont destinés ces commandes ?

S.S. : A l’ensemble des personnels de santé et à ceux qui sont en première ligne face à l’épidémie : médecins, infirmiers, policiers, salariés… Le Mask français se compose d’un tissu filtrant et d’un filtre amovible facilement échangeable. C’est un avantage de notre masque, que l'on peut garder beaucoup plus longtemps que les masques chirurgicaux jetables. Nous retirons une certaine satisfation de pouvoir répondre à la crise en apportant toute l’aide dont nous disposons aux personnels en première ligne. C’est une fierté. C’était notre objectif de créer un masque de protection pour les personnes qui en ont un réel besoin.