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Environnement

La géothermie arrive au sud du territoire

Les réseaux de chaleur par géothermie sont en service depuis des années au nord et au centre du territoire. Leur développement au centre se poursuit avec l’extension de la centrale de Lognes. Bientôt, le sud du territoire possèdera également son réseau, grâce au forage d’un nouveau puit géothermique dans la nappe du Dogger.

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En 2025, l’Agglomération Paris - Vallée de la Marne entame une nouvelle phase de sa transition énergétique avec la création de GéoBrie, grâce à une convention de groupement d’autorité concédante, conclue avec la ville du Plessis-Trévise (94) pour engager la construction d’un nouveau réseau de chaleur par géothermie qui intéressera les communes d’Émerainville, Pontault-Combault, Roissy-en-Brie et Le Plessis-Trévise. L’implantation du puit géothermique et de la nouvelle centrale se situera sur un terrain proche du Nautil.

La concession a été attribuée, pour 30 ans, à la société Coriance, l’un des acteurs majeurs de la production d’énergie renouvelable en France qui gère déjà le réseau Chelles Chaleur. Mardi 8 juillet, Guillaume Le Lay-Felzine, président de Paris - Vallée de la Marne et Yves Lederer, président du groupe Coriance, ont signé un contrat de délégation de service public pour la création et l’exploitation du réseau de chaleur, en présence de François Bouchart, maire de Roissy-en-Brie, Gilles Bord, maire de Pontault-Combault, Didier Dousset, maire du Plessis-Trévise, Denis Levron, adjoint au maire d'Émerainville, Matthieu Viskovic, vice-président chargé des travaux, de la voirie communautaire et de l’entretien du patrimoine et Sofiane Ghozelane, vice-président chargé des finances et des marchés publics.

Coriance investira 107 M€ pour réaliser l’ensemble des travaux de création du réseau de distribution, des sous-stations, de la centrale de production et des moyens de secours.

Une avancée écologique et solidaire

Le projet prévoit la création d’un réseau de 41 km alimenté à plus de 94 % par la géothermie, associée à des pompes à chaleur. À terme, ce réseau distribuera 116 gigawattheures de chaleur par an à l’équivalent de 12 000 logements. Il intégrera 200 sous-stations et permettra d’éviter l’émission de plus de 21 500 tonnes de CO₂ chaque année.

À la fois plus écologique pour la planète et plus économique pour les bénéficiaires, le futur réseau de chaleur permettra d’alimenter les équipements publics, les entreprises et logements collectifs, mais également - fait nouveau - les zones pavillonnaires, souvent non concernées par de ce type d’infrastructure.

Implantée le long de la RD 21, à proximité du Nautil, la nouvelle centrale sera pourvue d’une chaudière gaz d’une puissance de 28 MW. Les travaux doivent s’engager à l’été 2026 et s’étendront sur l’ensemble des zones concernées pendant une durée estimée de 5 ans.

Une ambition collective au service du quotidien

Grâce à la géothermie, ressource locale, durable et peu émettrice de CO₂, le territoire réduit sa dépendance aux énergies fossiles tout en proposant aux habitants un mode de chauffage plus stable, plus propre et plus économique. Cette transformation majeure engage notre territoire, pour aujourd’hui et surtout pour demain.

Ce projet confirme ainsi la volonté forte des élus de l’Agglomération d’agir concrètement pour le climat tout en renforçant le pouvoir d’achat des familles, et d’améliorer la qualité du service public énergétique tout en garantissant une gestion rigoureuse des deniers publics.

Poursuivre la transition écologique 

Depuis plus de 30 ans, le nord du territoire intercommunal dispose de son réseau de chaleur par géothermie. Mis en service en 1994, Chelles Chaleur, géré par la ville, irrigue, avec plus de 14 km de canalisations, plus de 6400 équivalents logements sur la ville de Chelles. Son extension est prévue dans les prochaines années pour relier au réseau plus de 3000 équivalents logements supplémentaires.

Au centre du territoire, les centrales GéoMarne (pour les villes de Noisiel et Champs-sur-Marne) et GéoVal (pour les villes de Torcy et Lognes) fournissent en chaleur renouvelable l’équivalent de 16 000 logements grâce à 33 km de réseaux. Construite à Lognes, la centrale GéoVal est en cours d’extension pour raccorder plus de 2000 logements supplémentaires au réseau de chaleur.

Au sud, le réseau GéoBrie va prochainement alimenter les équipements publics, les entreprises et logements collectifs, mais également - fait nouveau - les zones pavillonnaires des villes d’Émerainville, Pontault-Combault, Roissy-en-Brie et Le Plessis-Trévise